Appel du REJADD-TOGO à la libération des détenus d’opinion dans les prisons civiles du Togo pour lutter contre le ravage de la pandémie du Covid-19 en milieu carcéral au Togo.

Photo de monsieur Assiba Johnson, pdt du REJADD-TOGO, prise au siège de l’ONU à Genève

Semblerait il qu’ il y aura d’ici fin de ce mois, une seconde vague de libération de détenus par grâce présidentielle.

Mais selon les informations, les personnes concernées par cette remise de peine seraient des personnes déjà condamnées et à qui il reste une peine à encourir inférieure ou égale à 9 mois.

Si cette information se confirme, ce serait une très bonne nouvelle.
Malheureusement cette décision des autorités de remettre en liberté les détenus à qui il reste au moins 9 mois de peine à courir, si elle est salutaire, reste toujours insuffisante parce qu’elle ne répond pas totalement au profil des détenus à gracier suivant l’appel de la Haut-commissaire des droits de l’homme.

Les personnes arrêtées pour leur opinion ou pour des raisons politiques jugées ou en instruction, doivent impérativement faire partie de cette nouvelle vague de libération.
C’est en cela que nous exhortons les autorités togolaises à élargir la liste des détenus à remettre en liberté par grâce présidentielle dans les jours à venir aux détenus d’opinion et personnes âgées de plus de 60 ans.

Assiba JOHNSON

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