Liste des 17 lauréats retenus par l’OIF pour bénéficier de l’offre de formation en plaidoyer et communication d’influence , 2ème édition.

Suite à l’appel à candidatures lancé le 6 avril 2020, 17 membres d’ONG et OING accréditées auprès
de la Francophonie, issus de 14 Etats membres de la Francophonie, ont été sélectionnés pour
prendre part à une des deux (02) sessions de formation en « stratégie de plaidoyer et communication
d’influence », organisée par l’OIF en 2020.
A l’issue de l’évaluation des dossiers et des délibérations, les candidatures retenues sont les
suivantes :

  1. Mme Laurentine ASSIGA, Cheffe de projet « communication et relations publiques » du Programme Route des chefferies (RDC) – Cameroun
  2. Mme Cécile AURIOL, Administratrice de l’ACAT, pour la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT) – Belgique
  3. Mme Carole AVANDE HOUNDJO, Coordonnatrice du réseau PAMOJA Afrique de l’Ouest – Bénin
  4. M. Djibril BA, Secrétaire Général de l’ONG Association pour la protection de l’environnement et de l’action humanitaire (APEAH) – Mauritanie
  5. Mme Patricia BEAUCHAMP AFADE, Membre du Conseil d’administration des Anneaux de la mémoire – France
  6. M. Romain BETHOULE, Chargé de mission à la Caravane des dix mots – France
  7. Mme Sabah CHRAIBI, Secrétaire générale de COBATY Maghreb Afrique, pour COBATY International – Maroc
  8. M. Mamadou Abdoulaye DIALLO, Directeur de l’ONG Initiative malienne d’appui au développement local (IMADEL) – Mali
  9. M. Mamadou Tafsir DIALLO, Responsable de la coordination sous régionale et du plaidoyer à Secours Islamique France (SIF) – Mali
  10. Mme Aissatou DIOUF, Responsable des politiques internationales et du plaidoyer à Enda Tiers Monde Energie- Sénégal
  11. M. Maurice KATALA, Coordonateur général et d’Action internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs (AIPD-GL) – Suisse
  12. M. Patrice Arthur MAKOUANTSI, Secrétaire général de l’Association des jeunes Congolais pour le développement (AJCD) – Congo Brazzaville
  13. Mme Ange MBONEYE, Chargée de développement et des partenariats à SOS Sahel International – France
  14. M. Jean-Pascal MOTYNGEA BOTHOLA, Directeur exécutif de l’Institut du Travail d’Afrique Centrale (ITAC) – République démocratique du Congo (RDC)
  15. M. Alseny SALL, Chargé de programme à l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme (OGDH), pour la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) – Guinée
  16. Mme Lorraine SIMARD, Présidente et cofondatrice du Comité 21 Québec – Canada
  17. M. Zahui Herman YOHOU, Président de l’ONG Soutien aux Prisonniers de Côte d’Ivoire (SOPCI) – Côte d’Ivoire

COVID-19 : APPEL POUR UN MORATOIRE MONDIAL SUR LA PEINE DE MORT PENDANT LA PANDEMIE

COMMUNIQUÉ

                                                                                                      Lomé, le 04 Juin 2020

REJADD-TOGO et la Coalition mondiale contre la peine de mort

COVID-19 : APPEL POUR UN MORATOIRE MONDIAL SUR LA PEINE DE MORT

PENDANT LA PANDEMIE

« Alors que le monde entier s’efforce de sauver des vies avec le COVID-19, toute exécution par un État est contradictoire et perverse » selon Kevin Miguel Rivera Medina, président de la Coalition mondiale contre la peine de mort.

Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement section – Togo (REJADD-Togo) et la Coalition mondiale contre la peine de mort appellent tous les pays qui appliquent encore la peine de mort à imposer un moratoire sur les condamnations à mort et les exécutions au motif qu’il est impossible de maintenir des procès équitables et une représentation juridique équitable pendant la pandémie du COVID-19.

« Pendant que certains pays condamnent par visioconférence, comme au Nigéria ou à Singapour, dans d’autres les restrictions ont gravement entravé les droits de ceux qui attendent l’exécution car les cours tournent au ralenti et les cabinets d’avocats sont fermés. Ce sont donc les recours de personnes dont la vie est en jeu qui sont en péril. »

« La crise sanitaire mondiale que nous vivons nous démontre à l’envi quels effets profondément injustes peuvent avoir, sur des personnes déjà fragilisées par la sentence qu’elles subissent, l’absence de visite dans les couloirs de la mort ou un système dans lequel juges et avocats ne peuvent travailler normalement. » Par contraste, les pays qui ont eu le courage, pendant cette période, de faire un pas, petit ou grand, vers l’abolition mettent en lumière le fait que nous vivons tous mieux dans un monde sans cette peine archaïque, cruelle et inhumaine. Le Cameroun, le Kenya, le Maroc et le Zimbabwe ont par exemple accordé des remises de peine et des commutations qui concernent entre autres les personnes condamnées à mort. 

Le 10 octobre prochain, la société civile se mobilisera pour célébrer la 18ème Journée mondiale contre la peine de mort qui mettra en exergue le droit des personnes qui encourent une sentence de mort à être représentées en justice. A cet égard, le rôle des avocats dans la protection des personnes confrontées à la peine capitale est essentiel, alors même que cette protection est aujourd’hui fissurée par la crise sanitaire puisque les avocats peuvent moins facilement assister leurs clients et sont par ailleurs fragilisés économiquement.

Contacts presse :

REJADD-TOGO : Kwassi Assiba Biova JOHNSON, Président, rejaddtogo@gmail.com

Coalition mondiale contre la peine de mort : Aurélie Plaçais, Directrice, aplacais@worldcoalition.org